Hello, je reviens ici après une petite pause, bien méritée ! Je me suis absentée également parce que ça y est, c’est la fin des études, la fin de l’école, et que je souhaite terminer en beauté ! Ah la la, que dire de ces cinq années… Je vais vous faire un petit bilan ! Un bilan que je serais ravie de relire dans un an ou même dix ans. Alors c’est parti pour un débrief de mes années d’études, ce que j’en ai appris, retiré, ce que ça m’a apporté, mon ressenti face à cette fin de chapitre, une page qui se tourne !

Je vais donc (normalement) être diplômée d’une école de graphisme dans Paris, E-artsup, d’un master de Design & Communication, avec finalement le titre de directrice artistique. Je vous expliquerais mon ressenti face à cette position et ce “titre” en fin d’article. Je vous parle d’abord de mon parcours avant et pendant ces cinq années !

Mon parcours

J’ai fais un bac Littéraire option Histoire des Arts et Arts Plastiques. J’ai toujours adoré dessiner, créer, je pense que mes parents et moi-même n’avions aucun doute quand au fait qu’une filière artistique me correspondrait tout à fait. Ce bac m’a beaucoup plu, il m’a surtout aidée dans le processus de recrutement pour ce type d’école de graphisme à la sortie du lycée.

Je suis donc arrivée dans mon école en 2015, pour être diplômée en 2020. Mon cursus s’est donc fait en cinq ans, trois de “bachelor” équivalent à une licence et deux ans de Master. Je vous parlerais des différentes options et cours dans le point suivant. En cinq ans, j’ai participé à plusieurs projets de groupe au sein des cours, mais aussi plus professionnels, je suis allée deux fois faire une formation à HEC, je suis partie à l’étranger pendant 3 mois, j’ai fais cinq stages et je termine par une année à mon compte en temps que Freelance. Que de choses ! C’est drôle, cet article me permet également de faire le bilan, de voir ce que j’ai accompli.

L’école

Je suis donc allée à E-artsup Paris, sachant que l’école a plusieurs campus en France. J’y suis restée cinq ans, avec un passage dans une autre école en troisième année. Je ne parlerais pas spécialement de mon ressenti face à cette école dans cet article. Ce que je sais, c’est que cette formation m’a apporté pas mal de connaissances et de compétences que je n’aurais pas acquise par moi-même, m’a aussi permis de participer à des projets auxquels je n’aurais pas participé autrement dû à des partenariats sympas comme HEC par exemple. J’ai également pu partir à l’étranger, et c’était top.

Je vous recommanderais cette école uniquement pour les trois premières années de formation, qui je trouve apportent et forment beaucoup les personnes qui n’ont pas de bases, une vraie formation ! Après, je ne vous cacherais pas que la fin de mes études m’a beaucoup déçue, et je me suis rendue compte que j’avais finalement, sans prétention aucune, appris beaucoup plus par moi-même ces deux dernières années, à l’étranger et dans mes expériences professionnelles. Je n’ai pas de réel point de comparaison avec d’autres écoles de graphisme, si j’avais un conseil : renseignez-vous. Demandez à droite à gauche des avis, des retours les plus objectifs possible, allez visiter le maximum d’écoles possible, faites des tableaux de comparaison, regardez les notations des écoles, leur classement (qui parfois même ne veut rien dire).

Ce que je peux dire est finalement que cette école m’a apporté des compétences, des rencontres, certaines opportunités, mais que je ne me sens pas légitime de démarrer dans la vie professionnelle avec ce bagage, après je ne ferais aucune généralité, je parle vraiment de mon ressenti personnel !

Aperçu de mes travaux lors de mon projet de fin d’études
Mes stages

Je ferais peut-être un article sur comment trouver ses stages si ça peut vous intéresser. Mais ce que je peux dire, c’est que j’ai personnellement eu pas mal d’expériences différentes en terme de stages, que je ne regrette pas du tout ! Ces stages ont été très formateurs, en tout points, autant positifs que négatifs. Nous avions deux stages obligatoires à faire pendant notre cursus, j’en ai donc fait cinq. Je vous donne le détail et ce qu’ils m’ont appris, encore une fois une bonne façon de faire le bilan avec moi-même !

  • J’ai commencé par un stage d’un mois et demi dans une startup, durant ma deuxième année. Je passerais les détails mais j’ai fini par démissionner de ce stage. Les conditions ne me convenaient pas, je n’apprenais rien ! J’ai décidé de partir, après une grosse semaine de stress, j’ai trouvé un nouveau stage pour compléter la période de stage obligatoire des trois mois, dans une autres startup. 
  • Ce second stage a été une de mes plus belle expériences ! J’ai beaucoup appris en un mois et demi aux côtés d’une tutrice formidable qui m’a laissée faire beaucoup de choses, pour faire évoluer la boite et c’était vraiment formateur. Ce que j’ai retenu de ces trois mois de stage a été de se faire confiance ! Je ne me sentais vraiment pas bien dans mon premier stage, j’ai décidé d’en changer, j’ai réussi à trouver un nouveau stage par moi-même et ai appris beaucoup de choses durant cette deuxième opportunité. Je ne vais pas vous mentir que démissionner aussi rapidement d’une première expérience professionnelle a été pour moi un échec. Mais je vois finalement ce changement comme une force ! Celle de ne pas être restée dans ma zone de confort pour au final trouver un travail qui m’épanouissait plus et dans lequel j’ai beaucoup appris. (Inutile de vous dire que dans ces cas ne comptez pas sur l’école pour vous aider à trouver un nouveau stage, vous ne pouvez compter que sur vous-même).
  • En troisième année, avant le passage en quatrième année, nous avions encore une période de trois mois de stage à faire. Bon, je ne suis vraiment pas quelqu’un de simple ! J’en ai fais deux. J’ai commencé par trois mois et demi chez Paul et Amélia de la Nymphea’s Factory, parce que je rêvais de travailler avec eux. Il y a eu des hauts et des bas mais j’ai beaucoup appris, c’était un stage que j’avais choisi et j’ai beaucoup appris. J’ai ensuite fais un stage de un mois dans une startup pour compléter ma période de stage auprès de l’école. Dans ce cas, je travaillais plus la seule comme graphiste de la boite, j’ai donc appris par moi-même. C’était quand même une expérience sympa ! Ce que je retiens de ces deux expériences, c’est que de un : si vous souhaitez faire un stage quelque part, un stage qui vous fait rêver, tentez. Vous n’avez rien à perdre à demander, et dans mon cas, les étoiles ce sont alignées. J’ai pu découvrir un univers de folie qui m’a beaucoup plu et rencontrer des personnes qui sont encore mes amis aujourd’hui. Je suis revenue à l’école avec des compétences en événementiel en plus de m’être amélioré en graphisme, que du bénéfique. 
Photographies lors de mon stage chez Nymphea’s Factory

J’ai fais un dernier stage au premier semestre de mon Master 1, à mi-temps, avant de partir à l’étranger. Lorsque les autres étaient en alternance, je me suis dit qu’une nouvelle expérience et surtout un moyen d’occupation en début de semaine me plairait bien. Cette fois-ci, je suis allée dans une marque déjà établie, avec des bureaux et une plus grande équipe. J’ai appris différemment, mais j’ai appris beaucoup de choses, notamment que je pouvais me débrouiller seule, me faire confiance, travailler dans un cadre différent. Bref, encore une belle expérience que je me suis apportée de moi-même.

Travaux lors de mon stage chez Sampar Paris

Le bilan de ces stages est que j’ai découvert à chaque fois des domaines différents. Ce que je vois surtout, c’est que ces stages m’ont beaucoup appris sur moi-même, que je pouvais me faire confiance, que j’étais assez compétente pour évoluer au sein de différents milieux mais aussi que je pouvais trouver des stages par moi-même, même si j’avais un emploi du temps compliqué. Ce que je vois aussi est que j’ai pris ces opportunités pour aller tester différents domaines, donc si j’avais un conseil à vous donner : testez ! Ne voyez pas les stages comme des punitions, ils sont au contraire là pour vous vous former, je pense que ce sont de belles expériences à condition que l’on ne choisisse pas un stage par défaut. Prenez cette opportunité pour aller voir un milieu qui vous fait rêver, on a jamais rien à perdre à tenter. Et si au final vous vous retrouvez dans un stage qui ne vous plait pas par défaut, parce que trouver un stage reste difficile, vous aurez au moins essayé.

Où j’en suis aujourd’hui

Wow, ce bilan est assez long ! Je suis donc en fin de cinquième année, ou Master 2. Je suis freelance depuis un an, à mi-temps à l’école. Ce que je vois, c’est que ces années m’ont beaucoup apporté, mais j’ai surtout grandi. J’ai appris beaucoup de choses sur moi-même, à savoir que je peux me faire confiance, me débrouiller seule, me gérer. Il y a eu plus de bas que de hauts, je ne vais pas vous mentir, des périodes où j’ai été déçue de ma formation, des cours, de mes expériences, de moi-même aussi. Mais je pense qu’avec le temps je n’en retirerais que le positif. En ce qui concerne les compétences, je suis contente d’avoir appris à utiliser les logiciels, les différentes règles à respecter, les différents styles, je sais que ces compétences me serviront à l’avenir et elles me servent déjà à côté de mon métier, rien que dans ce blog par exemple.

Je ne veux pas faire ce métier. Je sais aujourd’hui que ce domaine ne me correspond pas. J’aime créer, j’aime réaliser, avoir plein d’idées, mais l’idée de créer pour les autres me dégoute. Je ne me sens pas légitime de ce titre de Directrice Artistique, peut-être parce que finalement l’école s’est assez mal terminée. J’aime mon métier de Freelance, mais je me rends compte que ce qui me plait le plus est ce côté indépendante, la gestion clients, la relation client aussi. J’aime écrire, j’aime photographier, j’aime créer, mais dans quelle mesure ? Je n’en sais rien. On pourrait se dire que c’est triste de terminer ses études et de se rendre finalement compte qu’on est pas à la bonne place, et j’ai mal et surtout peur. Donc je me laisse du temps, pour me poser des questions, me connaître, découvrir ce qui me plait vraiment, voir les opportunités. Je ne sais vraiment pas où j’en serais dans un an. Est-ce que je regrette ce parcours ? Un peu, mais seulement un peu. Je pense qu’on ne peut pas être 100% satisfait d’une formation, d’un parcours, d’autant plus si il est long. J’essaye de voir le positif, de garder mes compétences en tête. La suite, on verra bien ! Je vous tiendrais de toute façon au courant par ici, c’est certain. Je me devais de faire un bilan, qu’il soit positif ou négatif, et c’est finalement comme un exercice de développement personnel, une façon de se poser et de réfléchir à ce parcours. Le problème est qu’on ne se pose finalement jamais de questions quand la vie nous emporte comme ça, que les journées sont longues. Cette transition entre études et monde du travail est certainement le bon moment.

Et vous, quelles études faites-vous ou avez vous faites ? Dites-moi tout en commentaires ! J’espère que cet article vous aura aidé si vous souhaitez vous orienter, diverti si vous êtes juste curieux. Je vous souhaite en tout cas d’être heureux professionnellement, c’est important ! Des bisous

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